Variation du pouvoir d’achat
Depuis plusieurs années, des taux d’intérêt sous la barre des 3% ainsi que des normes d’approbation flexibles en ont incité plusieurs à faire l’acquisition d’une première propriété. Tout favorisait les nouveaux acheteurs : période d’amortissement de 40 ans, taux du terme de cinq ans fixe à 2,79%, taux variable à 2,20%, aucune mise de fonds requise.
Malheureusement, la planification budgétaire a souvent été laissée de côté. Le resserrement des normes de crédit, la période d’amortissement de 40 ans abaissée à 25 ans et l’abolition des programmes d’achat sans mise de fonds ont réduit de façon significative, soit de 44 000$ (244 000$ à 200 000$) le pouvoir d’emprunt d’un salarié gagnant 50 000$. Depuis quelque temps, d’autres normes ont été mises en place par les institutions prêteuses, tel le refinancement à 80% de la valeur de la propriété, des critères plus stricts pour les travailleurs autonomes et un calcul spécial pour les immeubles à revenus. Ces normes ont eu pour effet de compliquer l’investissement immobilier. Bref, la logique pour l’obtention d’un prêt hypothécaire n’est plus ce qu’elle était. La réponse pour une demande de prêt est devenue plus scientifique qu’humaine.